1. Le campus compte un centre médical (plus performant qu’une clinique parisienne privée. Tiens, ça m’aurait étonné !), une pharmacie, un opticien, une demi-douzaine de banques, une trentaine de restaurants, une trentaine de cafés, une papeterie, un dentiste et même un BAR. Oui, oui, un bar avec de l’alcool (qui certes ferme à 22h). Le campus compte aussi son propre service de sécurité, qui par heure tardive peut vous ramener chez vous en voiture (blindée ! Nan j’rigole) !
2. En TD (conf’ pour les intimes de sciences po) les gens se lèvent pour prendre leurs appels, partent 20 minutes avant la fin (le TD durant une heure…), arrivent un quart d’heure avant la fin, mangent des sucettes, mangent tout court. Le TD australien n’est en fait qu’une vaste blague. Un groupe de lecture où on discute vaguement des readings de la semaine (mais en mettant l’accent sur nos pensées personnelles, du genre « j’aime, j’aime pas telle ou telle phrase », sinon ça ne serait pas drôle bien sûr), et où on fait vaguement semblant de travailler.
3. Les Lectures (comprenez CM) commencent toujours avec 10 min de retard, comptent 20 minutes de pause entre les deux heures de cours, et finissent toujours un quart d’heure en avance. Si on soustrait aussi les 20 à 30 minutes de vidéo (et il y en a très souvent), on arrive globalement à 30/45 minutes de lectures de slides. Pas trop crevant, ça va.
4. A la Fisher Library on peut manger, parler, boire, faire l’amour (au 9e étage, le soir, à ce qu’en dit la rumeur) sans que cela dérange les autres.
5. A Sydney Uni il faut oublier FB. Capter le wifi à la bibliothèque revient du miracle. Le capter en amphi rélève de l’impossible.
6. On peut emprunter autant de livres qu’on veut à la bibliothèque (n’est ce pas beau ??)
7. Il n’y a pas de pigeons à Sydney Uni (ça serait tellement « out »), il n’y a que des ibis qui fouillent délicatement les poubelles (et pour ceux qui ne connaissent que les hôtels Ibis, prière de googler. Oui l’Ibis est aussi un oiseau).
8. Les cafés coutent rarement en dessous de 3 dollars.
9. Les cours commencent rarement avant 11h et se finissent généralement vers 3h. On vient aussi à l’université en moyenne 2 jours par semaine (dans le respect des horaires précédemment cités).
10. Les livres de cours coutent rarement moins de 100 dollars. Et les bons vieux readers (vous savez ceux pour lesquels à sciences po on fait la queue pendant 2h à la REPROGRAPHIE et pour lesquels on s’offusque quand ils coutent plus de 5 euros) en moyenne 50 dollars. Enjoy !
11. La Access Card (sensée donner des réductions), bien que portant le nom de son titulaire, s’échange à toutes les soirées au gré des amitiés.
12. Rien n’est gratuit à Sydney Uni (damn ! Friedman avait donc raison !)
13. A la bibliothèque il y a des Public et des Closer, à côté du Times et The Economist. Les Australiens ont toujours privilégié la culture et l’ouverture d’esprit. Je le savais !
14. On appelle les maitres de conf (ou chargés de TD) Jess, Tom ou Amanda comme si c’étaient nos potes. On n’hésite pas à déconner avec eux sur l’incompréhensibilité du cours magistral ou bien carrément son manque d’intérêt.
15. Les gens font leurs readings TOUTES LES SEMAINES et participent en cours. Si, si.
16. Personne ne quitte ses lunettes de soleil. C’est que ça déconne pas le soleil australien.
17. Les chargés de TD sont parfois plus jeunes que les élèves.
mercredi 25 août 2010
jeudi 12 août 2010
Vivre au 14 Cavendish Street, c'est
Partager une maison à deux étages avec 6 autres personnes, avoir une seule douche pour 7, avoir une deuxième salle de bain… dans le jardin (!!), avoir Jason pour proprio, prendre le bus tous les matins, ne jamais cuisiner, faire toujours la vaisselle (et aimer ça), n’avoir jamais moins de 2 personnes dans le salon, avoir une déco 100% mec dans le salon (soit : une affiche de la FIFA), boire du thé dix fois par jour avec Hannah, avoir une souris dans la cuisine, apprendre à faire des risottos avec Patrick, jurer très fort le matin quand à peine les pieds posés sur le sol tu entends se fermer la porte de la salle de bain (damn it ! Je vais être en retard !), ne jamais entendre son réveil, ne pas être sobre tous les soirs, avoir Clément pour cuisinier personnel, avoir Rémi pour fournisseur de dessert et viande de kangourou (là je mime l’étranglement du fond de mon lit. Beurk !), avoir du coup Clément et Rémi comme colocataires supplémentaires, partager sa chambre avec Marie, manger thaï 4 fois par semaine, manger des croissants tous les matins où tu as découché, dormir chez soi une fois sur deux, ne pas avoir de serrure sur la porte d’entrée, avoir 6 drapeaux différents dans le salon, apprécier les annonces de Chris placardées dans le salon (typiquement : 31 august. Formula 1. This room. This TV. Chris), regarder des films 5 fois par semaine avec plein de gens, se déhancher sur la techno incessante d’Alex, ne jamais se coucher avant 1h du matin, prendre son petit déjeuner au milieu de boites vides de Gun, ne pas prendre son petit déjeuner en fait (cf. plus haut), manger des légumes cuits à tous les repas, ne pas avoir de chauffage central, ne jamais écouter Jason quand il te parle, ne jamais éteindre son chauffage en partant de la chambre, se jeter sur le chauffage du salon lorsque Jason débaroule dans la maison, manger des cookies à tous les repas, supporter les « Oki dok » insupportables de Jason, faire peur aux autres en exprimant son côté « control freak » (ou psychopathe profondément atteint) dans la cuisine, planifier de sortir tous les soirs mais finir devant un film (cf plus haut) ou au Kelly’s - le pub du coin, écouter les BB Brunes dans le salon (et ne pas vomir) – Merci Marie !, faire à manger pour plus de dix personnes environ… tous les jours ?, investir dans le liquide vaisselle, parler français avec Patrick le Gallois, et parler anglais avec tous les Français de la maison, ne pas manger de yaourt (et donc en laisser aux autres), avoir un balcon avec un matelas dessus ( :P), apprendre l’hymne gallois, savoir dire « merde » dans au moins 4 langues différentes.
14 Cavendish St est un peu une auberge espagnole.
14 Cavendish St est un vrai backpack (pour le plus grand désespoir de Jason).
14 Cavendish St est une expérience à vivre.
14 Cavendish St.
14 Cavendish St est un peu une auberge espagnole.
14 Cavendish St est un vrai backpack (pour le plus grand désespoir de Jason).
14 Cavendish St est une expérience à vivre.
14 Cavendish St.
jeudi 15 juillet 2010
F*cking soccer final match at 4 AM xD
Je vous demande pardon par avance, mon blog est un grand n’importe quoi. Les journées étant extrêmement chargées, je n’arrive pas à écrire au jour le jour et donc parfois je vous raconte des trucs dans le désordre. Remarquez, je suis honnête, j’aurais pu ne rien vous dire de cela ! Mais passons…
Quelques jours après notre arrivée, on a été rejoints par d’autres sciences pistes, eux aussi vadrouillant dans Sydney. Parce que nous devons avoir un fort sens communautaire (ou parce que nous sommes une bande de poules mouillées qui préfère rester entre nous plutôt que d’aller vers les gens), nous avons décidé de faire quelques trucs ensemble.
L’un de nos plus mémorables épisodes sera sans doute le passage dans un restau thaï. A la sortie du backpacker de Juliette, Marie et Clément il y avait ce petit restau thaï. Qu’on a bêtement décidé de tenter. Seulement voilà, blancs comme on est, européens incultes, on n’avait pas remarqué que la salle était bizarrement remplie que d’asiatiques. En fait… on s’en est aperçu une fois les plats goutés. J’aime les plats épicés. Mais au delà d’un certain niveau d’épices… on pleure. Et ce fut réellement le cas ! Le diner a été une succession de fous rires (pour nous mais aussi pour les serveurs qui se foutaient ouvertement de nous xD) et de larmes (provoquées à la fois par le fou rire mais aussi par le taux d’épices dans le curry). Ce fut mémorable mais bizarrement (et peut être que je suis maso) j’ai bien aimé ça et j’y retournerai bien !
Le lendemain, ne sachant pas trop quoi faire, nous nous sommes aventurés à la Biennale de Sydney. Une manifestation artistique sur une île dans la baie de Sydney. Here it is:
L’art contemporain n’est pas tellement ma tasse de thé. Mais bon : ferry gratuit !! Pour tout ce qui est gratuit, on n’hésite même pas ! On dépense tellement de fric à Sydney que la moindre économie est un salut. Enfin… Une fois que vous aurez vu les photos de l’endroit où se passait la biennale, vous verrez pourquoi on a regretté.
En vadrouillant entre les iles qui bordent Sydney, Rémi a suggéré : « Tiens, on dirait un peu le décors de Shutter Island ». On a bien rit, on s’est un peu foutus de lui et on a continué notre chemin. SAUF que c’était vraiment le décors de Shutter Island. Cockatoo Island est en fait une ancienne prison qui a été enlaidie exprès pour la biennale. Le temps aidant (nuages orageux, ciel gris, légère brume, soleil se couchant à 16h…), on s’est vraiment crus dans l’endroit le plus glauque du monde.
Sans compter les œuvres d’art TRES alternatives (comme les simulations de torture par la noyade, et cie) qui nous ont fait reprendre le ferry moins d’une heure plus tard. Gros FAILED pour cette virée là.
Juliette, Rémi et Alice très dubitatifs devant l'art
Mais la journée n’était pas encore finie. Car le 11 juillet 2010 était la date de fin de la coupe du monde de foot. Rien de plus classique : un événement sportif, une allégresse générale même à l’autre bout du monde. Sauf que le match en fuseau horaire austral était à 4h30. Du mat’. Yayyyyyy.
Rémi, Marie et moi étions les seuls à ne pas s’être dégonflés. L’idée d’aller faire la sieste dans notre backpaker nous dégoutait et on s’était dis qu’on trouverait un endroit dans le CBD pour dormir un peu. Un café, ou un bar pas trop animé. Hum hum.
Tout avait pourtant bien commencé. On a flané dans the Elizabeth Bookshop pendant une heure, avec l’illusion qu’on trouverait de bons bouquins pour passer la nuit occupés (personnellement j’ai choisis An Education, dont a été tiré le film que j’ai manqué au ciné et que je rêve de voir). Puis on a trouvé un restau thaï (encore !). L’avantage était qu’il fermait tard. Mais évidemment, désillusion ! Une fois qu’on avait mangé nos plats, on s’est gentiment fais refoulés. Il n’était même pas 22h !!! On a alors tout tenté : des cafés improbables, un starbucks (qui fermait à 22h30 -____-) jusqu’à la fermeture même, on a même pensé prendre une chambre dans un hôtel (MDR : hello, we’re three, a guy and two girls and we would want to share a room this night xD).
Marie au starbucks...
Rémi au starbucks...
On s’est repliés dans une salle de jeux pour teenagers asiatiques où on a successivement fait des courses de voiture (dans des fauteuils trop classe), on a pulvérisé des machines dans un remake de terminator, on a joué à guitar héro et même à un jeu où il fallait taper sur le museau de crocodiles avec une massue xD
Oui on est trèèèès motivés et ça se voit surtout ^^
Bref ! Par ailleurs, cet épisode particulièrement honteux de ma vie doit rester secret. Merci de ne pas faire suivre cette info hautement confidentielle.
Finalement, dépités, crevés et à moitié endormis on a décidé de revenir dans notre backpack mais de ne pas aller dans la chambre ! On dormirait dans la salle télé ou rien xD Juliette nous a sauvé de justesse de cet échec en nous remmenant dans son backpack à elle où on a somnolé jusqu’à 1h du mat, heure à laquelle on a pris la route vers Darling Harbour, où un écran géant était placé pour le match.
Autant vous dire que du match Espagne/Pays-Bas je ne retiendrai que le froid glaçant, la douleur aux pieds, les hollandais surexités qui criaient toutes les deux minutes « Holland ! Holland » (sur un air faussement nazi…) et surtout ma perte de voix. Le match en plein air m’a couté ma voix pendant les deux jours suivants et à l’heure où j’écris je parle encore comme un ado en pleine mue vocale. Yummy…
Rentrer dormir ne servait à rien car Jason (prononcé : « Jay-zonnn » pleaaase) venait nous chercher pour notre déménagement. On a donc attérit à 6h du mat dans un Gloria Jean’s (sorte de starbucks local) avec les JCD (jeunes cadres dynamiques xD) du coin. Nous on était gelés, crevés, aphones… Enfin moi surtout. Ce qui a bien fait rire les autres. Tsss.
Episode mémorable de ma vie, que je n’oublierait probablement pas avant très longtemps ^^
Mais ce fut une très belle journée et soirée et même nuit.
Quelques jours après notre arrivée, on a été rejoints par d’autres sciences pistes, eux aussi vadrouillant dans Sydney. Parce que nous devons avoir un fort sens communautaire (ou parce que nous sommes une bande de poules mouillées qui préfère rester entre nous plutôt que d’aller vers les gens), nous avons décidé de faire quelques trucs ensemble.
L’un de nos plus mémorables épisodes sera sans doute le passage dans un restau thaï. A la sortie du backpacker de Juliette, Marie et Clément il y avait ce petit restau thaï. Qu’on a bêtement décidé de tenter. Seulement voilà, blancs comme on est, européens incultes, on n’avait pas remarqué que la salle était bizarrement remplie que d’asiatiques. En fait… on s’en est aperçu une fois les plats goutés. J’aime les plats épicés. Mais au delà d’un certain niveau d’épices… on pleure. Et ce fut réellement le cas ! Le diner a été une succession de fous rires (pour nous mais aussi pour les serveurs qui se foutaient ouvertement de nous xD) et de larmes (provoquées à la fois par le fou rire mais aussi par le taux d’épices dans le curry). Ce fut mémorable mais bizarrement (et peut être que je suis maso) j’ai bien aimé ça et j’y retournerai bien !
Le lendemain, ne sachant pas trop quoi faire, nous nous sommes aventurés à la Biennale de Sydney. Une manifestation artistique sur une île dans la baie de Sydney. Here it is:
L’art contemporain n’est pas tellement ma tasse de thé. Mais bon : ferry gratuit !! Pour tout ce qui est gratuit, on n’hésite même pas ! On dépense tellement de fric à Sydney que la moindre économie est un salut. Enfin… Une fois que vous aurez vu les photos de l’endroit où se passait la biennale, vous verrez pourquoi on a regretté.
En vadrouillant entre les iles qui bordent Sydney, Rémi a suggéré : « Tiens, on dirait un peu le décors de Shutter Island ». On a bien rit, on s’est un peu foutus de lui et on a continué notre chemin. SAUF que c’était vraiment le décors de Shutter Island. Cockatoo Island est en fait une ancienne prison qui a été enlaidie exprès pour la biennale. Le temps aidant (nuages orageux, ciel gris, légère brume, soleil se couchant à 16h…), on s’est vraiment crus dans l’endroit le plus glauque du monde.
Sans compter les œuvres d’art TRES alternatives (comme les simulations de torture par la noyade, et cie) qui nous ont fait reprendre le ferry moins d’une heure plus tard. Gros FAILED pour cette virée là.
Juliette, Rémi et Alice très dubitatifs devant l'art
Mais la journée n’était pas encore finie. Car le 11 juillet 2010 était la date de fin de la coupe du monde de foot. Rien de plus classique : un événement sportif, une allégresse générale même à l’autre bout du monde. Sauf que le match en fuseau horaire austral était à 4h30. Du mat’. Yayyyyyy.
Rémi, Marie et moi étions les seuls à ne pas s’être dégonflés. L’idée d’aller faire la sieste dans notre backpaker nous dégoutait et on s’était dis qu’on trouverait un endroit dans le CBD pour dormir un peu. Un café, ou un bar pas trop animé. Hum hum.
Tout avait pourtant bien commencé. On a flané dans the Elizabeth Bookshop pendant une heure, avec l’illusion qu’on trouverait de bons bouquins pour passer la nuit occupés (personnellement j’ai choisis An Education, dont a été tiré le film que j’ai manqué au ciné et que je rêve de voir). Puis on a trouvé un restau thaï (encore !). L’avantage était qu’il fermait tard. Mais évidemment, désillusion ! Une fois qu’on avait mangé nos plats, on s’est gentiment fais refoulés. Il n’était même pas 22h !!! On a alors tout tenté : des cafés improbables, un starbucks (qui fermait à 22h30 -____-) jusqu’à la fermeture même, on a même pensé prendre une chambre dans un hôtel (MDR : hello, we’re three, a guy and two girls and we would want to share a room this night xD).
Marie au starbucks...
Rémi au starbucks...
On s’est repliés dans une salle de jeux pour teenagers asiatiques où on a successivement fait des courses de voiture (dans des fauteuils trop classe), on a pulvérisé des machines dans un remake de terminator, on a joué à guitar héro et même à un jeu où il fallait taper sur le museau de crocodiles avec une massue xD
Oui on est trèèèès motivés et ça se voit surtout ^^
Bref ! Par ailleurs, cet épisode particulièrement honteux de ma vie doit rester secret. Merci de ne pas faire suivre cette info hautement confidentielle.
Finalement, dépités, crevés et à moitié endormis on a décidé de revenir dans notre backpack mais de ne pas aller dans la chambre ! On dormirait dans la salle télé ou rien xD Juliette nous a sauvé de justesse de cet échec en nous remmenant dans son backpack à elle où on a somnolé jusqu’à 1h du mat, heure à laquelle on a pris la route vers Darling Harbour, où un écran géant était placé pour le match.
Autant vous dire que du match Espagne/Pays-Bas je ne retiendrai que le froid glaçant, la douleur aux pieds, les hollandais surexités qui criaient toutes les deux minutes « Holland ! Holland » (sur un air faussement nazi…) et surtout ma perte de voix. Le match en plein air m’a couté ma voix pendant les deux jours suivants et à l’heure où j’écris je parle encore comme un ado en pleine mue vocale. Yummy…
Rentrer dormir ne servait à rien car Jason (prononcé : « Jay-zonnn » pleaaase) venait nous chercher pour notre déménagement. On a donc attérit à 6h du mat dans un Gloria Jean’s (sorte de starbucks local) avec les JCD (jeunes cadres dynamiques xD) du coin. Nous on était gelés, crevés, aphones… Enfin moi surtout. Ce qui a bien fait rire les autres. Tsss.
Episode mémorable de ma vie, que je n’oublierait probablement pas avant très longtemps ^^
Mais ce fut une très belle journée et soirée et même nuit.
lundi 12 juillet 2010
Glebe Point Road VS Chinatown : diverses aventures
Mes premiers jours australiens pourraient se résumer en ces quelques mots : Glebe Point Road, marche, pluie, froid.
Glebe Village, notre joyeuse auberge de jeunesse s’est révélée bien moins intéressante prévue : Internet hors de prix, salle de bain crade et dortoir rikiki. Sans oublier que Gleve Village se trouve tout au bout de la trèèèèès longue Glebe Point Road. Une jolie petite rue, bordée de cafés et de boutiques, toujours animée mais qui est vraiment incroyablement longue.
Notre première journée avec Marie a été incroyable efficace. Ayant repéré le gigantesque campus de Sydney Uni, on y a fait une première excursion. Après avoir pleuré (deux fois) auprès du jeune étudiant qui s’occupait des « accommodations » ((logements), on est reparties un peu bredouilles : faut pas rêver, on n’aura pas de place sur le campus, 90% des étudiants vivent hors campus. Bon, le temps ne presse pas, on se lance dans d’autres formalités.
Après avoir fait le tour d’exactement tous les fournisseurs mobiles, on choisit Vodafone. Orange ayant bloqué mon BlackBerry, je me retrouve avec un Nokia préhistorique aux sonneries monophoniques, EXCELLENT ! ça y est, j’ai enfin mon numéro australien (pour ceux que ça intéresse je vous le filerai mais ça coute bien cher, préférez Skype). On trouve aussi un cyber pour pouvoir surfer un peu. Et puis on se lance à l’assaut de Sydney.
Quand je dis assaut, je ne déconne pas. Si à Paris je marchais beaucoup, cela n’a rien avoir avec Sydney. En moins d’une semaine, on a parcouru tout le CBD (centre ville) de long en large, d’une rue à une autre. De George St (et Haymarket, le mythique quartier chinois) et ses (pseudos) gangs la nuit, jusqu’à Pitt Street, en suivant le monorail (un espèce de petit tramway qui passe à 3 ou 4m du sol sur un long rail et qui fait le tour au sud de la baie).
On découvre bien entendu l’incroyable Opéra de Sydney. Absolument magique. L’architecture est vraiment splendide et impressionnante. J’y vois de larges voiles blanches déployées, et de nuit elles sont encore plus magnifiques.
Mais aussi Harbour Bridge, le cintre en acier de Sydney comme on l’appelle (selon le guide).
Et enfin the Rocks : un petit quartier en briques rouges, cœur historique de Sydney et de l’Australie tout en entière, sauvé de justesse de la démolition dans les années 1970.
Marie et moi nous faisons les touristes, et ça fait du bien. On découvre aussi qu’on prend très vite de petites habitudes, comme par exemple le petit dej qu’on prenait quasiment tous les matins dans le Glebe Deli’s (ou un truc du genre, je sais déjà plus le nom xD) composé d’un bagel (ahhhh BAGEL : affaire à suivre, vous comprendrez plus tard) ou d’un croissant toasté, d’un délicieux jus d’orange/smoothie fraichement pressé et d’un café.
Mais tout ne se passe pas si bien au pays des kangourous. On connaît aussi des échecs. Première grosse déception à la HSBC… Alors qu’on y allait pleines de bonne volonté, on se fait méchamment refouler. La fille a tout fait pour que nous n’ouvrions pas un compte chez elle, et cette garce a réussit. On se retrouve perdues le deuxième jour, après un premier jour glorieux. Seules en plein milieu de Chinatown… une sorte de sentiment étrange. On ne se sent plus du tout à Sydney mais plutôt à Pékin : les inscriptions sont parfois écrites uniquement en chinois, mandarin ou autre langage asiatique que je ne parviens pas à déchiffrer, pas un seul blanc à l’horizon, plein de lumières mais un sentiment profond de solitude.
Et les choses ne s’arrangent pas forcément puisqu’on visite ensuite trois apparts qui n’ont rien de magnifique. Le premier est un taudis tenu par un indien dont la maison (voisine à celle qu’il nous proposait) était pire qu’une décharge. Non merci. Vient ensuite la maison que nous fait visiter de nuit une asiatique et qui sent fort le renfermé. A première vue ça aurait pu être passable si elle n’avait pas précisé que son mari passait souvent voir si tout allait bien (humhum) et qu’elle penait généralement des asiats. Ok, we will call you, thank you !
Le dernier appart est une chambre à partager à quelques mètres de la fac, que nous fait visiter (encore) une chinoise. Cette fois ci l’une des locataires est une française (celle qui laisse justement sa chambre) mais elle nous précise que c’est pas dans cet appart que se fera la fête. Les asiatiques sont là pour bosser et rien de plus. Gros échec comme dirait Marie.
On rentre donc bredouilles à Glebe Village, avec la sensation horrible de ne pas du tout savoir ce qu’on fait là. Chinatown nous saoule, la HSBC nous saoule, Glebe Village nous saoule et on est fatiguées à cause du décalage horaire. Heureusement que notre temporaire solitude va très vite se dissiper.
Petite photo souvenir trouvée à un abribus (JC Decaux attention, même à l'autre bout du monde!!) spéciale dédicasse pour mon Mario :D
Glebe Village, notre joyeuse auberge de jeunesse s’est révélée bien moins intéressante prévue : Internet hors de prix, salle de bain crade et dortoir rikiki. Sans oublier que Gleve Village se trouve tout au bout de la trèèèèès longue Glebe Point Road. Une jolie petite rue, bordée de cafés et de boutiques, toujours animée mais qui est vraiment incroyablement longue.
Notre première journée avec Marie a été incroyable efficace. Ayant repéré le gigantesque campus de Sydney Uni, on y a fait une première excursion. Après avoir pleuré (deux fois) auprès du jeune étudiant qui s’occupait des « accommodations » ((logements), on est reparties un peu bredouilles : faut pas rêver, on n’aura pas de place sur le campus, 90% des étudiants vivent hors campus. Bon, le temps ne presse pas, on se lance dans d’autres formalités.
Après avoir fait le tour d’exactement tous les fournisseurs mobiles, on choisit Vodafone. Orange ayant bloqué mon BlackBerry, je me retrouve avec un Nokia préhistorique aux sonneries monophoniques, EXCELLENT ! ça y est, j’ai enfin mon numéro australien (pour ceux que ça intéresse je vous le filerai mais ça coute bien cher, préférez Skype). On trouve aussi un cyber pour pouvoir surfer un peu. Et puis on se lance à l’assaut de Sydney.
Quand je dis assaut, je ne déconne pas. Si à Paris je marchais beaucoup, cela n’a rien avoir avec Sydney. En moins d’une semaine, on a parcouru tout le CBD (centre ville) de long en large, d’une rue à une autre. De George St (et Haymarket, le mythique quartier chinois) et ses (pseudos) gangs la nuit, jusqu’à Pitt Street, en suivant le monorail (un espèce de petit tramway qui passe à 3 ou 4m du sol sur un long rail et qui fait le tour au sud de la baie).
On découvre bien entendu l’incroyable Opéra de Sydney. Absolument magique. L’architecture est vraiment splendide et impressionnante. J’y vois de larges voiles blanches déployées, et de nuit elles sont encore plus magnifiques.
Mais aussi Harbour Bridge, le cintre en acier de Sydney comme on l’appelle (selon le guide).
Et enfin the Rocks : un petit quartier en briques rouges, cœur historique de Sydney et de l’Australie tout en entière, sauvé de justesse de la démolition dans les années 1970.
Marie et moi nous faisons les touristes, et ça fait du bien. On découvre aussi qu’on prend très vite de petites habitudes, comme par exemple le petit dej qu’on prenait quasiment tous les matins dans le Glebe Deli’s (ou un truc du genre, je sais déjà plus le nom xD) composé d’un bagel (ahhhh BAGEL : affaire à suivre, vous comprendrez plus tard) ou d’un croissant toasté, d’un délicieux jus d’orange/smoothie fraichement pressé et d’un café.
Mais tout ne se passe pas si bien au pays des kangourous. On connaît aussi des échecs. Première grosse déception à la HSBC… Alors qu’on y allait pleines de bonne volonté, on se fait méchamment refouler. La fille a tout fait pour que nous n’ouvrions pas un compte chez elle, et cette garce a réussit. On se retrouve perdues le deuxième jour, après un premier jour glorieux. Seules en plein milieu de Chinatown… une sorte de sentiment étrange. On ne se sent plus du tout à Sydney mais plutôt à Pékin : les inscriptions sont parfois écrites uniquement en chinois, mandarin ou autre langage asiatique que je ne parviens pas à déchiffrer, pas un seul blanc à l’horizon, plein de lumières mais un sentiment profond de solitude.
Et les choses ne s’arrangent pas forcément puisqu’on visite ensuite trois apparts qui n’ont rien de magnifique. Le premier est un taudis tenu par un indien dont la maison (voisine à celle qu’il nous proposait) était pire qu’une décharge. Non merci. Vient ensuite la maison que nous fait visiter de nuit une asiatique et qui sent fort le renfermé. A première vue ça aurait pu être passable si elle n’avait pas précisé que son mari passait souvent voir si tout allait bien (humhum) et qu’elle penait généralement des asiats. Ok, we will call you, thank you !
Le dernier appart est une chambre à partager à quelques mètres de la fac, que nous fait visiter (encore) une chinoise. Cette fois ci l’une des locataires est une française (celle qui laisse justement sa chambre) mais elle nous précise que c’est pas dans cet appart que se fera la fête. Les asiatiques sont là pour bosser et rien de plus. Gros échec comme dirait Marie.
On rentre donc bredouilles à Glebe Village, avec la sensation horrible de ne pas du tout savoir ce qu’on fait là. Chinatown nous saoule, la HSBC nous saoule, Glebe Village nous saoule et on est fatiguées à cause du décalage horaire. Heureusement que notre temporaire solitude va très vite se dissiper.
Petite photo souvenir trouvée à un abribus (JC Decaux attention, même à l'autre bout du monde!!) spéciale dédicasse pour mon Mario :D
vendredi 9 juillet 2010
Travelling by EMIRATES
Lieu : Aéroport International de Nice, France – Dubaï (EAU) – Sydney, NSW, Australia
Décalage horaire : 8h
Prendre l’avion pour moi c’est comme demander à quelqu’un qui a peur du vide de traverser le grand canyon en mode « funambule ». Mais bon, il faut croire que je suis folle puisque j’ai quand même choisi LA destination qui implique VINGT ET UNE heures d’avion !! Le cauchemar…
Mais très vite, le départ de Nice s’est révélé plus difficile pour d’autres raisons. Laisser sa famille derrière la barrière de sécurité, en larmes, après une matinée d’adieux déchirants est encore plus difficile que de subir 21h de vol. Heureusement que je ne voyageais pas seule. Marie et Tristan se sont révélés une excellente compagnie pour ce très long voyage. Si jusqu’à Dubaï rien n’était vraiment difficile… les ennuis ont commencé dès la monté dans l’énorme Boeing qui partait pour Sydney. Les turbulences en pleine nuit se sont enchainées les unes après les autres pendant près de 4h, sans discontinuer. Le seul souvenir que je garderai de l’océan Indien est cet énorme orage et ces trous d’airs qui ont failli m’arracher une ou deux crises cardiaques… Les heures se sont ensuite écoulées les unes après les autres. Impossible de dormir (et pourtant, à chaque fois que j’allumais un film je m’endormais xD), impossible de trouver une position confortable qui satisferait les jambes, les genoux, les fesses, la tête, les bras.
Bref.
22h : atterrissage à Sydney. Il est 14h sur ma montre (encore réglée à l’heure française bien que cela fait près d’une semaine que je suis à Sydney). Passer la frontière est un stress supplémentaire (ai je bien rempli ma fiche d’immigration ? ai-je bien tout déclaré ? mon bagage va-t-il bien arriver ? Va-t-on bien nous attendre à l’arrivée ?). Hé ben NON. Personne xD Un hall vide, quelques touristes égarés, des gens qui attendent en dormant sur des sièges. Mais personne pour nous recevoir. Okkkkay.
On sort donc de l’aéroport (première découverte : c’est ça l’hiver australien ?? Looooool trop fort ! J’ai pas froid en pantalon d’été, ballerines et petit pull). On prend donc le taxi, direction le « suburb » (comprenez quartier résidentiel, genre de banlieue) de Sydney, appelé Glebe. Un chauffeur de taxi nous y conduit, en faisant mille et un détours et nous demande de payer une somme astronomique. Première déception. Sydney par nuit c’est beau mais le taxi se fout de nous et ça coûte cher. Pas autant que l’auberge de jeunesse qu’on paye cash en arrivant. En moins de 5 min tout mon liquide s’est évaporé et je stresse déjà comme une malade (vais je me retrouver à la rue ? vais je pouvoir manger demain ? qu’est ce que je fous là ???).
Le gars de l’accueil (Mike. Lool pour ceux qui comprennent) est sympa mais parle avec un accent improbable et à une vitesse indécente pour deux étrangères avec 8h de décalage horaire dans les pattes et 21h d’avion pour bagages. On dit oui oui à tout et hop dodo ! Le dortoir est clean mais petit pour 4 personnes et surtout la salle de bain (dont la propreté laisse à désirer) est sur le pallier. Tant pis. On dort.
6h du mat : une fille débaroule dans la chambre, comme si elle était chez elle. Après avoir bougé son sac dans tous les sens, elle finit enfin par se coucher (ouf). Sauf que je ne dors plus, et c’est à mon tour de me lever et rassembler mes affaires. SUPER le dortoir. Rappelez moi de préciser à qui voudra aller en Australie : les backpakers (auberges de jeunesse) c’est POURRI xD Autant payer un hôtel et avoir la paix. D’autant que les jours suivants notre charmante (hum) colocataire se révélera être une folle furieuse : cernes jusqu’au nombril (en même temps qui lui demande de rentrer tous les soirs à 6h du mat ?), mauvaise humeur, ne parle jamais…
Voilà ce qu’il en est pour les tout premiers instants à Sydney. La suite dans le message qui suit ^^
Décalage horaire : 8h
Prendre l’avion pour moi c’est comme demander à quelqu’un qui a peur du vide de traverser le grand canyon en mode « funambule ». Mais bon, il faut croire que je suis folle puisque j’ai quand même choisi LA destination qui implique VINGT ET UNE heures d’avion !! Le cauchemar…
Mais très vite, le départ de Nice s’est révélé plus difficile pour d’autres raisons. Laisser sa famille derrière la barrière de sécurité, en larmes, après une matinée d’adieux déchirants est encore plus difficile que de subir 21h de vol. Heureusement que je ne voyageais pas seule. Marie et Tristan se sont révélés une excellente compagnie pour ce très long voyage. Si jusqu’à Dubaï rien n’était vraiment difficile… les ennuis ont commencé dès la monté dans l’énorme Boeing qui partait pour Sydney. Les turbulences en pleine nuit se sont enchainées les unes après les autres pendant près de 4h, sans discontinuer. Le seul souvenir que je garderai de l’océan Indien est cet énorme orage et ces trous d’airs qui ont failli m’arracher une ou deux crises cardiaques… Les heures se sont ensuite écoulées les unes après les autres. Impossible de dormir (et pourtant, à chaque fois que j’allumais un film je m’endormais xD), impossible de trouver une position confortable qui satisferait les jambes, les genoux, les fesses, la tête, les bras.
Bref.
22h : atterrissage à Sydney. Il est 14h sur ma montre (encore réglée à l’heure française bien que cela fait près d’une semaine que je suis à Sydney). Passer la frontière est un stress supplémentaire (ai je bien rempli ma fiche d’immigration ? ai-je bien tout déclaré ? mon bagage va-t-il bien arriver ? Va-t-on bien nous attendre à l’arrivée ?). Hé ben NON. Personne xD Un hall vide, quelques touristes égarés, des gens qui attendent en dormant sur des sièges. Mais personne pour nous recevoir. Okkkkay.
On sort donc de l’aéroport (première découverte : c’est ça l’hiver australien ?? Looooool trop fort ! J’ai pas froid en pantalon d’été, ballerines et petit pull). On prend donc le taxi, direction le « suburb » (comprenez quartier résidentiel, genre de banlieue) de Sydney, appelé Glebe. Un chauffeur de taxi nous y conduit, en faisant mille et un détours et nous demande de payer une somme astronomique. Première déception. Sydney par nuit c’est beau mais le taxi se fout de nous et ça coûte cher. Pas autant que l’auberge de jeunesse qu’on paye cash en arrivant. En moins de 5 min tout mon liquide s’est évaporé et je stresse déjà comme une malade (vais je me retrouver à la rue ? vais je pouvoir manger demain ? qu’est ce que je fous là ???).
Le gars de l’accueil (Mike. Lool pour ceux qui comprennent) est sympa mais parle avec un accent improbable et à une vitesse indécente pour deux étrangères avec 8h de décalage horaire dans les pattes et 21h d’avion pour bagages. On dit oui oui à tout et hop dodo ! Le dortoir est clean mais petit pour 4 personnes et surtout la salle de bain (dont la propreté laisse à désirer) est sur le pallier. Tant pis. On dort.
6h du mat : une fille débaroule dans la chambre, comme si elle était chez elle. Après avoir bougé son sac dans tous les sens, elle finit enfin par se coucher (ouf). Sauf que je ne dors plus, et c’est à mon tour de me lever et rassembler mes affaires. SUPER le dortoir. Rappelez moi de préciser à qui voudra aller en Australie : les backpakers (auberges de jeunesse) c’est POURRI xD Autant payer un hôtel et avoir la paix. D’autant que les jours suivants notre charmante (hum) colocataire se révélera être une folle furieuse : cernes jusqu’au nombril (en même temps qui lui demande de rentrer tous les soirs à 6h du mat ?), mauvaise humeur, ne parle jamais…
Voilà ce qu’il en est pour les tout premiers instants à Sydney. La suite dans le message qui suit ^^
vendredi 2 juillet 2010
H - 44
H - 44 avant le grand départ.
Météo : 9°C/18°C (en plein hiver!)
Décalage horaire : 8h
Valise : 1
Sac de couchage : 1 (car oui on m'a déjà prédit un bel avenir de SDF, merci Belle et Cla :P).
Carte de crédit : 0
Galères en vue : plein (mais j'aime ça ^^)
Ce léger récapitulatif étant fait, je ne promets pas une suite. Les blogs, journaux intimes, journaux de bords et cie ne m'ont jamais réussi.
Mais qui sait, l'Australie m'inspirera peut-être plus?
En réalité, elle a intérêt à être inspirante. Anna Lucia attend toujours sa BD (ou du moins un scénario clairement formulé), Twotf attend toujours d'être re-écrit, Catia attend un scénario bien ficelé... Désolé pour les non initiés. Au fil du temps, vous en apprendrez plus sur les Anna Lucia, Morganne, Twotf et autres. Sur les projets fous, sur les romans entamés et jamais terminés, sur les illustrations d'histoires qui n'existent nulle part, sur des projets de carrière à peine formulés.
Plus le départ approche, plus Sciences Po semble loin. Qui dit nouveau continent dit nouveaux projets et nouvelles idées. C'est tout un horizon nouveau qui s'ouvre.
En espérant bien sûr que je ne fasse pas un remake de Lost en cours de route (hein Apo!!).
Je n'oublie personne de tous ceux que j'ai laissé derrière moi. 365 jours, c'est bien peu après tout. En un clignement de yeux je reviendrai dans le pluvieux Paris. Et en attendant... à moi les contrées australes!
Inscription à :
Articles (Atom)