Mes premiers jours australiens pourraient se résumer en ces quelques mots : Glebe Point Road, marche, pluie, froid.
Glebe Village, notre joyeuse auberge de jeunesse s’est révélée bien moins intéressante prévue : Internet hors de prix, salle de bain crade et dortoir rikiki. Sans oublier que Gleve Village se trouve tout au bout de la trèèèèès longue Glebe Point Road. Une jolie petite rue, bordée de cafés et de boutiques, toujours animée mais qui est vraiment incroyablement longue.
Notre première journée avec Marie a été incroyable efficace. Ayant repéré le gigantesque campus de Sydney Uni, on y a fait une première excursion. Après avoir pleuré (deux fois) auprès du jeune étudiant qui s’occupait des « accommodations » ((logements), on est reparties un peu bredouilles : faut pas rêver, on n’aura pas de place sur le campus, 90% des étudiants vivent hors campus. Bon, le temps ne presse pas, on se lance dans d’autres formalités.
Après avoir fait le tour d’exactement tous les fournisseurs mobiles, on choisit Vodafone. Orange ayant bloqué mon BlackBerry, je me retrouve avec un Nokia préhistorique aux sonneries monophoniques, EXCELLENT ! ça y est, j’ai enfin mon numéro australien (pour ceux que ça intéresse je vous le filerai mais ça coute bien cher, préférez Skype). On trouve aussi un cyber pour pouvoir surfer un peu. Et puis on se lance à l’assaut de Sydney.
Quand je dis assaut, je ne déconne pas. Si à Paris je marchais beaucoup, cela n’a rien avoir avec Sydney. En moins d’une semaine, on a parcouru tout le CBD (centre ville) de long en large, d’une rue à une autre. De George St (et Haymarket, le mythique quartier chinois) et ses (pseudos) gangs la nuit, jusqu’à Pitt Street, en suivant le monorail (un espèce de petit tramway qui passe à 3 ou 4m du sol sur un long rail et qui fait le tour au sud de la baie).
On découvre bien entendu l’incroyable Opéra de Sydney. Absolument magique. L’architecture est vraiment splendide et impressionnante. J’y vois de larges voiles blanches déployées, et de nuit elles sont encore plus magnifiques.
Mais aussi Harbour Bridge, le cintre en acier de Sydney comme on l’appelle (selon le guide).
Et enfin the Rocks : un petit quartier en briques rouges, cœur historique de Sydney et de l’Australie tout en entière, sauvé de justesse de la démolition dans les années 1970.
Marie et moi nous faisons les touristes, et ça fait du bien. On découvre aussi qu’on prend très vite de petites habitudes, comme par exemple le petit dej qu’on prenait quasiment tous les matins dans le Glebe Deli’s (ou un truc du genre, je sais déjà plus le nom xD) composé d’un bagel (ahhhh BAGEL : affaire à suivre, vous comprendrez plus tard) ou d’un croissant toasté, d’un délicieux jus d’orange/smoothie fraichement pressé et d’un café.
Mais tout ne se passe pas si bien au pays des kangourous. On connaît aussi des échecs. Première grosse déception à la HSBC… Alors qu’on y allait pleines de bonne volonté, on se fait méchamment refouler. La fille a tout fait pour que nous n’ouvrions pas un compte chez elle, et cette garce a réussit. On se retrouve perdues le deuxième jour, après un premier jour glorieux. Seules en plein milieu de Chinatown… une sorte de sentiment étrange. On ne se sent plus du tout à Sydney mais plutôt à Pékin : les inscriptions sont parfois écrites uniquement en chinois, mandarin ou autre langage asiatique que je ne parviens pas à déchiffrer, pas un seul blanc à l’horizon, plein de lumières mais un sentiment profond de solitude.
Et les choses ne s’arrangent pas forcément puisqu’on visite ensuite trois apparts qui n’ont rien de magnifique. Le premier est un taudis tenu par un indien dont la maison (voisine à celle qu’il nous proposait) était pire qu’une décharge. Non merci. Vient ensuite la maison que nous fait visiter de nuit une asiatique et qui sent fort le renfermé. A première vue ça aurait pu être passable si elle n’avait pas précisé que son mari passait souvent voir si tout allait bien (humhum) et qu’elle penait généralement des asiats. Ok, we will call you, thank you !
Le dernier appart est une chambre à partager à quelques mètres de la fac, que nous fait visiter (encore) une chinoise. Cette fois ci l’une des locataires est une française (celle qui laisse justement sa chambre) mais elle nous précise que c’est pas dans cet appart que se fera la fête. Les asiatiques sont là pour bosser et rien de plus. Gros échec comme dirait Marie.
On rentre donc bredouilles à Glebe Village, avec la sensation horrible de ne pas du tout savoir ce qu’on fait là. Chinatown nous saoule, la HSBC nous saoule, Glebe Village nous saoule et on est fatiguées à cause du décalage horaire. Heureusement que notre temporaire solitude va très vite se dissiper.
Petite photo souvenir trouvée à un abribus (JC Decaux attention, même à l'autre bout du monde!!) spéciale dédicasse pour mon Mario :D
Allez maria, allez maria !! rien ne t'arrêtera ! :) pleins de bisous ! et c'est chouette de lire tes aventures, même si tout n'est pas rose ! (l)
RépondreSupprimerje plussoie suz !! gros bisous !!!
RépondreSupprimerBisouxxxx les filles, ça fait du bien de raconter les choses. J'écris un peu en décalé mais la suite arrive vite ;)
RépondreSupprimerJe SURLIKE!!! :D :D
RépondreSupprimerJ'ai lu tout le paragraphe avec "Take a walk on the wild side" et.. ça fait un drôle d'effet... qu'est-ce que je ne donnerai pas pour être avec toi!!! Le nokia préhistorique, la vieille ville qui me fait baver, l'opéra... sans oublier l'épisode JAZON le sevré, je sur-laïke. Mais alors la fin... c'est carrément l'APOTHEOSE! quand je te disais que tu devrais faire un tour plus au sud dans l'Océan Indien...
Signé Mario, qui est quelque part avec toi en OZtralia :D
Qu'est ce que je ne donnerai pas pour que tu sois là avec moi aussi :D
RépondreSupprimerMdr ahhh Jason toute une histoire ce mec... xD