
Mais loin d’être vulgaire, Sydney est magnifique. Qui conque n’est jamais revenu de l’Opera House et ne s’est pas senti minuscule devant les immenses buildings, qui règnent sur la baie, n’a jamais rien compris à Sydney.
Bon j’avoue, je ne fous pas les pieds à Circular Quay tous les jours. Les services de bus de Sydney en sont en partie responsables (il m’a quand même fallut plus d’une heure pour faire quatre malheureux kilomètres reliant King St à Circular Quay et je pense sérieusement que j’aurais été plus vite en marchant entre Townhall et Circular Quay. Mais je sais qu’à ce stade, j’ai déjà perdu mon lecteur entre les délicieux noms de Quay, Townhall et compagnie, donc j’arrête). Et puis bon, j’ai déjà un panache bien fourni de photos de l’Opera House (de jour, de nuit, face, profil, avec moi devant, avec des inconnus devant, en détail, en gros plan) donc je pense avoir suffisamment arpenté les environs de l’Opéra.

1. Le suicide est héréditaire (son père avait bien fini par se suicider, ce qui lui a valut de finir geisha).
2. Quelque soit l’époque, et le temps, les hommes sont cons.
3. Ne jamais se marier avec le soldat ennemi. Il finira toujours par rentrer épouser sa Barbie.
Si on enlève mon cynisme, c’était une histoire magnifique. Pleine de tons doux, clairs, de vapeur et d’éventails. Des kimonos aux traînes infinies, qui me faisaient trembler à chaque fois que les pointes de Butterfly s’y emmêlaient, des ombres chinoises suggestives, et du sang sur la scène à la fin. Magique ! Dieu merci, Butterfly, maculée de sang, revient d’entre les morts pour le salut.
Un détour par l’opéra de Sydney en valait vraiment le coup. Même si Butterfly m’a rappelé les méandres de Célia, Irmaa et Emir. Mais en plus dramatique, Irmaa ne se planterait surement pas un katana dans le ventre, pour les beaux yeux d’Emir. Hein.
Random P. P. S. (le premier était composé des aventures de E., I. et C.) : 30 mars 2011 (oui, la veille de mes 22 ans), mon euhntégé m’envoie ceci :
« Mademoiselle,
Vous avez émis le souhait de rejoindre l'Ecole de la Communication en première année à la rentrée 2011-2012 et nous vous en remercions.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature a été retenue et vous demandons de bien vouloir confirmer votre choix de master les 4 et 5 avril sur votre espace Sciences po.
Bien à vous.
Jean-Michel Carlo »
Merci de confirmer une inscription dans un master non sélectif hein. La morale de l’histoire (il y a une toujours une morale) c’est que je suis encore plus volage que tous mes ex réunis. Eh oui, après avoir défendu le journalisme corps et âme, pendant… 7 ans (?), j’abandonne lâchement mes idéaux. Finalement, Darwin avait raison : je suis un être rationnel. Les déboires amoureux ouvrent toujours les yeux sur la vie (enfin je ne dirai pas ça quand je serai en train d’écouter Latour et ses controverses blablabla).
Enfin. Vaut mieux ouvrir les yeux tard que jamais.
Et comme dirait si bien JMC, l’Australie… ce beau pays émergent !

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